Stockage de données : allié « camouflé » de la pollution

Stockage de données : allié « camouflé » de la pollution

 

Où sont stockées toutes les données du Web ?

Bien que les disques dur (HDD), les SSD et les clés USB peuvent contenir de plus en plus d’informations, ils ne seront jamais capable de supporter l’immense iceberg qu’est Internet ! On compte plus de 644 millions de sites actifs dans le monde. Ils sont hébergés dans ce qu’on appelle les DataCenter.

Entassés dans des hangars sécurisés, les serveurs sont là pour garder le Web en vie (dont les partages de données en ligne : Cloud, DropBox etc…). C’est donc grâce à eux que peuvent apparaître des articles de blogs comme celui-là.

   La consommation en énergie

C’est là que les choses se compliquent… On estime qu’un mail (avec une pièce jointe) à besoin de la même quantité d’énergie qu’une ampoule qui pourrait éclairer pendant une heure (à basse consommation, forte puissance). Pire, un DataCenter serait équivalent à une ville de 30 à 50 000 habitants (en consommation électrique). Il existe plus de 8,6 millions de DataCenter dans le monde (137 en France).

Solutions contre la surexploitation électrique

« Facebook, Apple et Google ont été les premiers il y a quatre ans à s’engager dans un Internet alimenté à 100 % par des énergies renouvelables, se félicite l’association. Mais la croissance spectaculaire du nombre de centres de données dans certaines régions combinée aux fournisseurs d’électricité qui ont une offre limitée, voire nulle, en matière d’énergies renouvelables provoque une très forte hausse de la consommation de charbon et de gaz naturel. » (Source : Le Parisien – La pollution invisible du Net)

Comme on peut le constater, certains réseaux utilisent l’énergie renouvelable. Mais ces efforts ne pourront pas rééquilibrer la balance, car le nombre de DataCenter n’arrête pas d’augmenter (ceux-ci n’utilisent pas d’énergie renouvelable). Cependant, « GreenPeace » essaye de développer le geste en incitant de grandes sociétés à rejoindre le mouvement, mais aussi les utilisateurs courant d’Internet :

« Si Greenpeace appelle d’autres géants du Web comme Alibaba ou Amazon à alimenter davantage leurs banques de données en énergie propre, l’ONG conseille aussi aux internautes d’adopter une green attitude » (Source : Le Parisien – La pollution invisible du Net).

L’éco-conception

Si le problème de surexploitation électrique est évoqué, c’est parce qu’il comprend une surcharge de données importante. Chacune d’entre elles doit être traitées et prises en compte par les serveurs (passant donc par les DataCenter). Le but de l’éco-conception est de limiter, rendre plus compacte et supprimer les données non utiles pour optimiser les sites Web (conception essentielle, graphique et technique).

« Il est essentiel de comprendre que le travail de conception réalisé en amont aura un impact bien supérieur à l’optimisation minutieuse des lignes de codes » (Source : Eco-conception web – Aristys-web)

Ainsi, les sites web sont moins lourds en données, utilisant moins de puissance (donc d’électricité) aux serveurs (DataCenter « green » : utilisant l’énergie renouvelable).

« Cette mauvaise conception des sites va encore plus loin sur l’empreinte environnementale. Si nous prenons en compte la durée de vie des infrastructures et des équipements, l’empreinte mondiale annuelle est :

– 1037 Twh d’électricité

– 608 millions de tonnes équivalent de Gaz à effet de serres.

– 8,8 milliards de m3 d’eau.

Ces chiffres sont colossaux et seront réduits avec l’intervention de l’éco-conception web ». (Source : éco-conception – les 115 bonnes pratiques)

https://eco-communication.ademe.fr/sites/default/files/les-115-bonnes-pratiques-ecoconception-web-frederic-bordage.pdf

Article rédigé par Max.
Aristys-Web
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